Le PSA (Prostate Specific Antigen) est une protéine sécrétée exclusivement par la prostate. Il est excrété dans le sperme, mais est retrouvé également dans le sang.
Le fait qu’il soit spécifique de la prostate, ne signifie pas pour autant qu’il soit spécifique du cancer de la prostate: lorsqu’il est compris en 4 et 10 ng/ml, le risque de cancer de prostate est de 25 à 35% (ce que l’on appelle Valeur Prédictive Positive). Ce risque devient supérieur à 50% lorsque le PSA devient supérieur à 10 ng/ml.
En 1987, Stamey publie dans le New England Journal Of Medecine les bases de l’utilisation du PSA en tant que marqueur tumoral du cancer de prostate, permettant son utilisation en pratique courante notamment dans le cadre du dépistage de ce cancer, mais aussi pour le suivi du traitement.
Sa bonne utilisation, en association au moins avec l’examen clinique, permet une détection précoce du cancer de la prostate: un cancer de prostate détecté avec des taux de PSA compris entre 4 et 10 ng/ml sera localisé, c’est a dire sans atteinte extra-prostatique (absence d’envahissement des structures adjacentes, absence de métastases) dans 70% des cas.