Lorsqu’une surveillance active est le choix retenu en réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP), votre urologue vous présente les avantages et les inconvénients de cette option en vous expliquant les raisons d’une surveillance plutôt que d’un traitement.
Il vous informe des différents examens qui sont réalisés régulièrement, tous les 3 à 6 mois, pour évaluer la progression du cancer, comprenant notamment :
- Dosages sanguins du PSA afin de suivre l’évolution de son taux ainsi que le temps de son doublement;
- Examens cliniques avec un toucher rectal, permet de détecter des signes d’évolution;
- Biopsie de la prostate dont la fréquence est déterminée par l’urologue;
- Imagerie par résonance magnétique (IRM) de la prostate dans certains cas.
- Scintigraphie osseuse, radiographie pulmonaire ou tomodensitométrie (TDM), selon les signes et les symptômes qui se manifestent;
Les résultats de l’ensemble de ces examens permettent de surveiller l’évolution de la maladie et de mettre en évidence une éventuelle progression. Le médecin vous indiquera également les symptômes qui doivent conduire à venir consulter en dehors des rendez-vous programmés.
La surveillance est généralement poursuivie tout au long de la vie tant que la pathologie tumorale est stable et ceci jusqu’à son évolution. En effet, si le taux du PSA augmente, ou si des symptômes apparaissent, une réévaluation sera nécessaire pour définir un plan de traitement personnalisé en fonction de la situation médicale de chaque patient.
Cependant, elle présente des bénéfices et des risques à prendre en considération avant toute décision. Elle doit être adaptée en fonction de chaque patient, en tenant compte de son âge, de son état de santé général, de ses attentes et de ses préférences.