Les principaux troubles liés à l’appareil génital féminin sont :
- Les maladies sexuellement transmissibles : gonococcie, candidose, syphilis, chlamydiose, etc…
- L’endométriose : le tissu endométrial est présent en dehors de l’utérus,
- Les fibromes ou myomes : tumeurs bénignes développées au niveau de l’utérus,
- L’endométrite : une inflammation de l’endomètre dont les causes sont diverses,
- Les tumeurs cancéreuses,
- Les troubles de la fertilité : due par exemple à l’obstruction des trompes utérines, à des malformations utérines, ou une insuffisance ovarienne, etc..
- Les dysménorrhées : menstruations douloureuses.
Il existe d’autres problèmes fréquemment retrouvés chez la femme, impliquant l’appareil uro-génital, notamment :
Incontinence urinaire
L’incontinence urinaire est un syndrome qui se traduit par des fuites urinaires incontrôlables, non douloureuses sauf en cas d’infection associée. L’incontinence d’effort est la plus courante chez les femmes. Celle-ci survient lorsque les muscles qui soutiennent la vessie perdent leur tonicité.
La stratégie thérapeutique est adaptée en fonction de la gêne fonctionnelle et du type d’incontinence urinaire.
Les différents traitements proposés sont :
- La rééducation périnéale, afin de permettre de tonifier le sphincter et d’éviter les fuites.
- Les antispasmodiques, tels que le mirabégron, favorisent le stockage de l’urine dans la vessie en relaxant le muscle de la paroi vésicale.
- La neuromodulation en cas de vessie hyperactive stimule le nerf sacré pour permettre à la vessie et au sphincter de fonctionner à nouveau correctement.
- Les interventions chirurgicales mini-invasives pour limiter les fuites comprennent la mise en place de bandelettes sous urétrales qui soutiennent et remontent l’urètre, ainsi que la pose d’un sphincter artificiel, prothèse implantée parfois par coelioscopie.
Prolapsus génital
Dans le cas du prolapsus génital ou “descente d’organes”, les muscles et les ligaments qui soutiennent les organes du pelvis féminin se détendent provoquant leur glissement vers le bas. Ces organes appuient et déforment la paroi vaginale, et parfois font saillie au-delà de la vulve.
Le choix du type de prise en charge thérapeutique dépend du stade et de la symptomatologie du prolapsus génital, ainsi :
- La rééducation périnéale est proposée en première intention.
- Un traitement conservateur par la mise en place d’un dispositif (pessaire) autour du col de l’utérus empêche le glissement des parois vaginales.
- Le traitement chirurgical est privilégié dans la majorité des situations de prolapsus symptomatique. L’objectif est de replacer et de soutenir correctement les organes descendus dans le pelvis. L’intervention peut être effectuée par voie basse (vaginale) ou par voie coelioscopique (abdominale). Un traitement concomitant de l’incontinence urinaire peut être réalisé au cours de cette intervention.