Lithiase Expertise

Spécialités

  • Chirurgie urologique
  • Chirurgie de la lithiase urinaire

La maladie lithiasique est une pathologie très répandue dont la fréquence augmente chaque année. On estime qu’actuellement elle touche 1 personne sur 10 dans les pays industrialisés.

Cette pathologie est invalidante à plus d’un titre. Aux crises douloureuses imposant en général un arrêt d’activité s’ajoutent le caractère volontiers récidivant de cette maladie et le risque d’altérer sur le long terme le bon fonctionnement des reins.

Pour toutes ces raisons, une prise en charge globale est absolument nécessaire, au-delà même de la gestion des douleurs du patient en crise. L’organisation de notre centre est centrée sur cette approche et vise à fournir des soins aussi personnalisés que complets.

Cette prise en charge repose sur 4 étapes importantes.

Soulager le patient en cas de crise de colique néphrétique : Ces crises extrêmement douloureuses nécessitent bien sur d’être calmées rapidement.

  • Nous nous engageons à recevoir le jour même tout patient en crise de colique néphrétique. Le patient peut être reçu en journée au sein de notre cabinet. Le soir et le week-end, un urologue de garde est disponible 7/7 et 24/24 via l’accueil de la Clinique Turin.
  • Si le patient n’est pas soulagé par la prescription initiale de traitement, il sera hospitalisé pour une prise en charge plus lourde (antalgiques en perfusion, intervention chirurgicale).

Faire le point sur l’importance de la maladie lithiasique : Il est essentiel de connaître le nombre de calculs présents dans vos reins, leur taille respective, leur localisation exacte. Cette évaluation se fait en général au moyen d’un scanner réalisé avec ou sans injection de produit de contraste. En fonction des résultats du scanner il peut vous être proposé :

  • Une simple surveillance si les calculs sont considérés comme non menaçants avec réalisation à intervalle régulier de bilan radiologique pour s’assurer de l’absence d’aggravation de la maladie
  • Un traitement des calculs en place avant que ceux-ci n’occasionnent une nouvelle crise douloureuse ou n’abiment le rein.

Traiter préventivement les calculs en place : En fonction des caractéristiques du patient, de son appareil urinaire et de ses calculs, différentes techniques peuvent être proposées. L’ensemble des techniques existant, à ce jour, est disponible au sein de notre centre.

  • La lithotripsie extra corporelle : le principe repose sur l’administration par voie externe d’ondes de choc centrées sur le calcul afin de le fragmenter en petits morceaux afin que ceux-ci puissent s’évacuer plus facilement.
  • L’urétéroscopie : il s’agit d’une intervention sans incision réalisée via les voies naturelles. Une caméra est introduite et progresse jusqu’à retrouver le calcul. Si celui-ci n’est pas trop gros, il est placé dans un «panier» et extrait. Dans le cas contraire, il est préalablement fragmenté au laser en plusieurs morceaux qui seront ensuite retirés avec le « panier ».
  • Pour les formes les plus massives, une néphrolithotomie percutanée peut être proposée. Le principe général est le suivant : au travers d’une mini incision de 2-3 cm, un tunnel est foré jusqu’aux cavités du rein renfermant les calculs. Ceux-ci sont alors fragmentés en plusieurs morceaux puis extraits au travers de ce « tunnel».
  • Exceptionnellement, une chirurgie « classique» peut être envisagée. Il s’agit alors en général d’une intervention réalisée par voie coelioscopique robot assistée.

 

Comprendre le pourquoi de la maladie et mettre en place des mesures de prévention adaptées : C’est le point le plus crucial de la prise en charge.

Débarrasser un patient de ses calculs c’est bien, l’empêcher d’en fabriquer de nouveaux, c’est mieux !

Cette recherche de la cause repose sur plusieurs éléments : l’interrogatoire du patient (histoire de sa maladie, habitudes alimentaires), les renseignements fournis par le bilan radiologique, la nature des calculs renseignée par leur analyse et la réalisation d’un bilan métabolique sanguin et urinaire.

Au terme de cette enquête, il peut vous être proposé :

  • Un suivi radiologique régulier de dépistage d’une éventuelle récidive
  • La prise en charge d’un trouble métabolique par notre médecin néphrologue référent
  • Une modification de vos habitudes alimentaires. Si cela vous est difficile, notre nutritionniste référent se tient là encore à votre disposition pour vous aider.

La mise en place des mesures de prévention fait chuter le taux de récidive de 50-75% à 10-25%.

 

Questions fréquemment posées

30
Nov

Qu’est-ce qu’une lithotripsie extra-corporelle ?

Pour qui ? La lithotripsie extra-corporelle (LEC) est une technique non invasive s’adressant aux patients porteurs de calculs du rein ou...
30
Nov

Pourquoi tamiser ses urines ?

En cas de colique néphrétique, il vous sera demandé de tamiser vos urines, pourquoi cela ? En cas d’expulsion...
30
Nov

Comment tamiser ses urines ?

Cette consigne peut parfois laisser perplexe le patient. Comment diable tamiser ses urines ? Tout d’abord, ne jamais uriner directement sur...
30
Nov

Quels sont les signes de gravité d’une colique néphrétique ?

La colique néphrétique fait horriblement mal, c’est un fait. Mais en médecine, la douleur n’est pas toujours synonyme de danger....
30
Nov

Qu’est-ce qu’une colique néphrétique ?

Il s’agit du nom donné à un type de douleur bien précise. Cette douleur siège dans le « côté » et irradie...